**Le Sénégal est en effervescence à l'approche des législatives du 17 novembre. Ousmane Sonko, leader de l'opposition, a récemment annoncé son intention d’abroger la loi d’amnistie si son parti, Pastef, remporte la majorité parlementaire.
Cette loi, adoptée en mars 2024 sous la présidence de Macky Sall, a permis la libération de plusieurs centaines de personnes condamnées pour des violences liées à des manifestations politiques. Bien qu’il ait lui-même bénéficié de cette mesure, Sonko la juge injuste, affirmant qu’elle entrave la quête de justice pour les victimes.
L’annonce a divisé l’opinion publique. Les défenseurs des droits humains saluent cette démarche, espérant qu’elle freine l’impunité, tandis que les partisans de Macky Sall dénoncent une volonté de règlement de comptes politiques. Si la loi est abrogée, certains observateurs craignent un retour des tensions.
Le débat soulève également des questions sur la possibilité de juger Macky Sall et d’autres responsables. Une majorité des trois cinquièmes sera nécessaire pour saisir la Haute Cour de justice, un défi pour l’opposition.
Le scrutin de dimanche sera crucial pour l’avenir politique du Sénégal.**